Questions Fréquentes

Une vraie coopérative citoyenne respecte les principes de l’Alliance coopérative internationale.

Les coopératives sont des entreprises centrées sur les personnes, elles appartiennent à leurs membres et sont contrôlées par eux-mêmes pour réaliser leurs besoins et aspirations économiques, sociaux et culturels. Elles sont gérées selon la règle « un membre, une voix ». Les membres disposent ainsi du même droit de vote indépendamment du montant du capital qu'ils ont investi dans l'entreprise.

Les coopératives aident les gens à prendre le contrôle de leur avenir économique et, du fait qu'elles n'appartiennent pas aux actionnaires, les avantages économiques et sociaux engendrés par leurs activités restent dans les communautés où elles sont établies. Les bénéfices générés sont soit réinvestis dans l'entreprise, soit reversés aux membres. Ces caractéristiques distinguent les vraies coopératives citoyennes des « coopératives industrielles » téléguidées par des multinationales ou de grandes sociétés privées. Les statuts de toutes les coopératives ne sont pas identiques. Il est toujours bon de les lire, surtout les chapitres concernant la gouvernance (le fonctionnement du Conseil d’Administration et de l’Assemblée Générale).

La video suivante présente, de manière pédagogique, ce qu’est une coopérative.

Oui, Lucéole souhaite impliquer les coopérateurs « non-administrateurs » dans le travail de réflexion de la coopérative.
A ce titre, des groupes de travail thématiques mixtes (administrateurs – coopérateurs) pourront être créés selon les besoins. Les coopérateurs peuvent y apporter leurs expériences, leurs compétences diverses pour développer les projets de Lucéole. Cette citoyenneté participative valorise « l’intelligence collective » au sein de la coopérative.
Si vous souhaitez être actif au sein de la coopérative, contactez-nous simplement pour en parler.

Oui, la coopérative peut et veut donc accueillir de nouveaux coopérateurs à tout moment.
Pour les conditions d’admission, veuillez vous référer à nos Statuts (Art 9).
La part Lucéole est à 100 € et le montant total des parts est limité à 5.000 € par personne (obligation légale actuelle). Les parts sont nominatives (personne physique ou morale).
Pour devenir coopératrice/eur, remplissez le formulaire suivant.

Oui, Lucéole est une coopérative à ancrage local au niveau des projets, de la provenance de ses 55 coopérateurs fondateurs et de son Conseil d’Administration. Cependant, elle est ouverte à tous, quelle que soit leur provenance géographique.

Non. Les parts sont nominatives et ne peuvent être revendues qu’à la coopérative ou à d’autres coopératrices/eurs avec l’accord du CA. Par contre, rien ne vous empêche de souscrire pour vos enfants. Veuillez vous référer à nos Statuts (Art 7).

Le remboursement de part(s) est évidemment possible mais selon les règles prévues dans nos statuts (Art 12). Ces règles prévoient :

  • qu’un remboursement est en principe subordonné à un délai de douze mois, à dater du jour de la démission. Toutefois, le conseil d’administration peut déroger à cette règle et anticiper ou postposer le remboursement en respectant les règles fixées au règlement d’ordre intérieur ;
  • que le conseil d’administration a la faculté de postposer un remboursement si celui-ci avait pour conséquence de mettre gravement en péril la trésorerie de la coopérative ou de réduire l’actif net suivant la définition de l’article 429 du Code des sociétés en dessous de la part fixe du capital social ;
  • qu’on ne peut rembourser plus que la partie libérée par le coopérateur sur sa/ses part(s),
  • ce qui signifie que la part de 100 € ne peut être remboursée plus que ce montant.
  • qu’on rembourse la/les part(s) telle(s) qu’elle(s) résulte(nt) du bilan financier de l’année sociale pendant laquelle la démission a été donnée, ce qui signifie que si la coopérative subit des pertes financières, le montant remboursé par part sera inférieur à 100 €. Il faut comprendre cela en partant du principe que si la coopérative est dissoute, les parts doivent pouvoir être remboursées équitablement à tous les coopérateurs. Sauf en cas de dissolution pour faillite, cette situation de pertes financières ne peut être que temporaire, limitée aux premières années de développement des projets qui, une fois réalisés, génèrent des revenus.

Comme vous pouvez le constater, il n’y a pas de durée minimale dans nos statuts. Cependant il est clair que l’argent investi perd de sa liquidité dans la mesure où il est utilisé par la coopérative pour réaliser les investissements dans les projets et que les règles sont établies en vue de pas mettre en péril la trésorerie et la pérennité de la coopérative. L’idéal est de souscrire un nombre de parts pour un montant dont vous ne risquez pas d’avoir besoin à brefs délais.

L’investissement dans toute entreprise comporte toujours une part de risques.
Le risque est plus important au cours de la première phase de chaque projet puisque l’obtention du permis n’est pas garantie alors que des frais doivent souvent être engagés (études d’incidences, procédure d’obtention de permis, de recours,…).
Le risque diminue lorsque le projet est réalisé et que l’activité de production est en route.
Le contrat d’extension de garantie qui est conclu avec le fabriquant (éolienne) nous met à l’abri des conséquences négatives des éventuelles pannes techniques.
La rentabilité d’un projet dépend essentiellement de la production, du prix de vente de l’électricité produite ainsi que des certificats verts garantis par la Région Wallonne.

L’argent des parts non investi est conservé sur un livret d’épargne (banque TRIODOS).
Il est investi exclusivement dans le développement des projets (études d’incidences, procédure d’obtention de permis, de recours,…) puis dans la réalisation des projets une fois les permis d’exploitation obtenus (achat éolienne par exemple), en complément d’emprunts bancaires.
Chaque projet (Habay, Fauvillers, Arlon,…) est / sera géré au sein de sociétés d’exploitation distinctes qui restituent à la coopérative leurs bénéfices d’exploitation, permettant notamment de verser des dividendes aux coopératrices/eurs.
Il n’est donc pas possible pour les coopératrices/eurs d’investir uniquement dans un projet précis.

La valeur de la part ne sera pas indexée. La valeur nominale de 100 € ne changera pas. Il n’y aura donc pas de spéculation sur la valeur des parts.
Les dividendes pour le capital est limité par la loi à 6 % par an maximum pour une coopérative agréée. Le montant des dividendes est déterminé lors de l’assemblée générale annuelle des coopératrices/eurs sur base du bilan financier de la coopérative.
La coopérative est impliquée dans la fourniture d’électricité via la coopérative COCITER . Elle souhaite fournir l’électricité de sa production aux meilleures conditions pour ses coopératrices/eurs dans un esprit de circuit-court économique.
Les bénéfices de Lucéole pourront aussi être réinvestis dans d’autres initiatives de production d’énergie verte.

Pour rappel, le plafond de dividende annuel d’une coopérative agréée est limité à 6%, soit 300 € pour une mise maximale de 5.000 €. 
Dès 2018 (déclaration fiscale 2019), les premiers 640 € de dividendes des parts de coopératives (éventuellement cumulés avec les dividendes d’autres types d’actions) seront exonérés du précompte mobilier de 30%.
Les sociétés coopératives devront retenir à la source 30% de précompte immobilier sur les dividendes versés. Le coopérateur devra indiquer les dividendes dans sa déclaration fiscale pour récupérer le précompte.

Cette vidéo vous explique l’éolienne autrement.

Les permis de parc éolien sont octroyés pour une période de 20 ans, période après laquelle il faudra obtenir une extension de permis ou un nouveau permis. Les éoliennes sont conçues pour une période de 20 ans d’au moins et une prolongation de la durée de vie des éoliennes est possible par les constructeurs.

Le cycle de vie et le bilan énergétique des éoliennes ont fait l’objet d’analyses rigoureuses. La dépense énergétique de chaque étape a été calculée : depuis la fabrication de l’acier, jusqu’à la maintenance et le démantèlement, en passant par la construction, l’assemblage et le transport vers le site éolien. Cette dépense énergétique a ensuite été mise en comparaison avec la production d’énergie estimée de l’éolienne pendant toute sa durée de vie (jusqu’à 20 ans), en tenant compte du gisement venteux local. Les études montrent ainsi que les éoliennes remboursent leur dette énergétique en moins d’un an. Elles produisent ensuite une énergie 100 % propre pendant le restant de leur cycle de vie.
Une étude danoise montre par exemple que les éoliennes de 3 MW de type Vestas accumulent une dette énergétique de 4304 MWh sur l’ensemble de leur durée de vie. Avec un gisement venteux comme en Wallonie, une telle éolienne produira ces 4304 MWh en un peu moins de 8 mois.

Le Cadre de Référence en Wallonie rend l’exploitant responsable du démantèlement de l’éolienne et de la remise en état du site à la fin de l’exploitation. Il incombe au propriétaire des éoliennes d’effectuer le démontage de toutes les parties situées à l’air libre, et de retirer les fondations, à tout le moins jusqu’à une profondeur permettant le bon exercice des pratiques agricoles. De plus, les permis pour l’implantation de parcs éoliens contiennent une obligation de constituer une caution ou garantie bancaire, généralement de 80.000 € par éolienne, envers l’Administration régionale wallonne en vue d’assurer la remise en état du site même en cas de faillite de l’exploitant du parc éolien.

Une éolienne est principalement composée des matériaux suivants : cuivre, fer, acier, aluminium, plastique, zinc, fibre de verre, béton (pour les fondations et certains types de mâts). Une fois la machine démantelée, 98 % du poids de ses matériaux sont recyclables. La fibre de verre, qui représente moins de 2 % du poids de l’éolienne, ne peut actuellement pas être recyclée mais entre dans un processus d’incinération avec récupération de chaleur. Les résidus sont ensuite déposés dans un centre d’enfouissement technique où elle est traitée en «classe 2» : déchets industriels non dangereux et déchets ménagers. Des recherches sur le recyclage de la fibre de verre sont actuellement en cours. En amont, la fabrication de la fibre de verre s’inscrit dans un processus industriel de recyclage. Les fabricants de fibre de verre réutilisent environ 40 % de verre usagé dans la production de ce matériau. La fabrication et le traitement de la fibre de verre semblent donc peu significatifs lorsque l’on considère le bénéfice environnemental global lié à la production d’énergie éolienne.

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